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Les lectures de l'Orme

Derniers commentaires
1 février 2019

5. Don't cross this line...

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end

 

FIN...

 

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1 février 2019

4. Deux auteurs habités...

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A l'âge de dix ans, alors qu'il revient d'un week-end chez son père, James Ellroy apprend l'assassinat de sa mère. Ce meurtre, jamais élucidé, hantera la vie et l'oeuvre de l'écrivain. Il vit intensément et dangereusement son adolescence auprès d'un père qu'il méprise pour son manque de caractère

" David Peace ne se souvient pas exactement de la première fois où il a soupçonné son père d'être l'étrangleur du Yorkshire. «Au départ, c'était un jeu entre gosses, qui a commencé avec cette fameuse déclaration de la police, selon laquelle le meurtrier était "un homme normal, un mari, un père, un frère, un oncle". A la récréation, on se narguait : "L'étrangleur, c'est ton père !" Mais, à certains moments, le doute s'immisçait franchement. Par exemple, mon père, qui était directeur d'une école élémentaire, avait l'habitude de retourner travailler après le dîner, et je dormais quand il rentrait. Alors, le lendemain matin, quand je voyais à la télé que l'étrangleur avait encore tué, je ne pouvais m'empêcher de penser : "Est-il vraiment reparti pour l'école ?" J'ai vraiment été soulagé quand la police a rendu publiques les cassettes où un homme revendiquait les crimes avec un accent qui ne venait pas du Yorkshire. Mais la voix annonçait d'autres meurtres, alors à ce soupçon s'est substituée la hantise que ma mère puisse être la prochaine victime... Je guettais son retour de l'église à la fenêtre pendant que ma soeur priait en boucle : "Faites que l'Etrangleur ne tue pas ma mère."»

 

7 janvier 2019

2. 1974 De David Peace

https://www.babelio.com/couv/CVT_1974_4248.jpeg

 

Publié en 1999, 396 pages

Pitch:

Après Jeanette Garland et Susan Ridyard, la jeune Clare Kemplay vient de disparaître sur le chemin de l’école. Son cadavre sera bientôt retrouvé dans une tranchée sur un chantier.

Nous sommes en 1974, dans la région de Leeds. Noël approche. Edward Dunford, reporter à l’Evening Post, est encore un néophyte qui fait ses premières armes dans l’ombre du journaliste vedette de la rédaction, Jack Whitehead. Au volant de la vieille voiture de son père, il sillonne les routes de l’Ouest du Yorkshire à la recherche d’indices susceptibles d’éclairer les meurtres de ces trois fillettes. Au début, il croit seulement chasser le scoop, mais plus il enquête, plus il découvre que bien des choses sont pourries au royaume du Yorkshire: policiers corrompus, entrepreneurs véreux, élus complices…

Avis:

Ce récit se lit comme une tempête médiatique via l'esprit habité d'un journaliste qui ne lâche rien. Ecrit souvent tels des articles succincts où ressenti du héros se mélange à la réalité des faits, on est entraîné dans cette spirale sans fin qui mènera Dunford dans un engrenage dont il ne sortira pas indemne. Entre railleries des collègues, passage à tabac par des policiers véreux, on peine à croire, au bout du compte, que le journaliste trouve un quelconque salut au bout de sa course effrénée de la vérité.

A tout point de vue culte, le roman peut par moment égarer son lecteur. Mais c'est pour mieux le (ré)happer au virage suivant. Du bien bel ouvrage pour une histoire qui marque aux tripes et dont le souvenir de lecture perdurera dans le temps.

Note: 18,5/20

 

 

29 novembre 2018

1. David Peace, en paix avec lui même?....

David Peace

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Osset, West Yorshire , 1967

David Peace entreprend des études à l’école d’enseignement technique de Manchester. En 1991, il arrête sa formation et part à Istanbul pour y enseigner l’anglais. Depuis 1994, il poursuit son enseignement à Tokyo avec sa famille.

Toute sa scolarité a été bouleversée par les activités de l’éventreur du Yorkshire. C’est cela qui a développé chez lui cet intérêt pour le crime. En effet, jusqu’en 1981, Peter Sutcliffe, « the Yorkshire Ripper », a assassiné treize femmes. À cause d’un concours de circonstances, David Peace a cru pendant longtemps que le tueur était son père.

Il a beaucoup écrit de 1985 à 1993 mais sans aucun résultat. Tout son travail tourne autour de l’assassin et de son lieu de naissance. Il est obnubilé par cette affaire à tel point qu’il est soulagé lorsque le tueur est arrêté le 2 janvier 1981. Il pensait même que sa mère serait la prochaine victime.

La publication de son Quartet du Yorkshire (The Red Riding Quartet) - 1974, 1977, 1980 et 1983 - rappelle beaucoup le Quatuor de Los Angeles de James Ellroy, influence qu'il revendique.

Certains critiques comparent le style de David Peace à Sade ou Lautréamont, de par la noirceur extrême de ses textes. Son style très particulier mêle courant de conscience et lyrisme dénué de tout espoir, dans une expérimentation textuelle croissante.

Il se consacre ensuite à une trilogie de romans noirs contant des crimes réels au sein d'une Tokyo ravagée par la défaite et la destruction de 1945. Sont pour l'instant parus Tokyo Année zéro, et Tokyo Ville occupée.

22 novembre 2018

3. La collectionneuse de Boules à neige de M. De Giovanni

La collectionneuse de boules à neige par Giovanni

Titre original: I bastardi di Pizzofalcone (2013) 352 pages

Pitch:

Giuseppe Lojacono ne pouvait pas espérer de plus belle mise au placard. Sa mutation à Pizzofalcone a tout d'une pénitence. Il y rejoint une équipe nouvellement constituée d'outsiders des autres commissariats de Naples. À leurs côtés, il va pouvoir exercer ses talents en toute liberté : le commissaire Palma lui fait une entière confiance et il a le soutien – et peut-être plus... – de la belle magistrate Laura Pires. Tout ce qu'il lui faut en somme pour éprouver sa sagacité sur le meurtre de Cecilia de Santis. Une femme au cœur d'or, violemment tuée d'un coup de boule à neige. Elle qui collectionnait avec passion ces objets au kitsch désuet n'imaginait pas voir si tôt le dernier flocon se déposer au fond de l'eau calme de sa vie de femme trompée...

Avis:

En lisant les remerciements en fin de livre, on comprendra tout de suite les intentions de l'auteur. En citant Ed McBain comme "un modèle hors d'atteinte", De Giovanni exprime ses idées de marcher sur les traces de la célèbre série sur le 87ième District (brigade d'inspecteur de police dans une ville fictive de NY).

Après avoir créé un héros atypique et attachant, il se permet de le lâcher dans un commissariat qui a subi une totale refonte. Et à lui de composer avec une équipe des plus bigarrée pour effacer les irrégularités (avec la loi) commises par l'ancienne équipe.

On est franchement déstabilisé par l'entreprise au début. Ce roman fait suite à un tome totalement différent dans le traitement. Et la première moitié du livre se pose surtout en une mise en place des différents personnages, l'enquête proprement dite est reléguée à une affaire qui marmonne sans véritablement avancer.

Petit à petit, on se familiarise avec les membres de l’équipe porteurs chacun de fameux traumas. Et l’enquête va finir aussi par trouver son rythme de croisière lorsque le principal accusé se décide à parler.

On se trouve en fin de compte avec une résolution qui joue la carte de l’inattendu. Même si cela étonnera le lecteur, il faut bien avouer que l’on reste dans du classique de genre.

L’intérêt n’est donc pas vraiment là. L’écrivain a posé les bases d’une faune policière qui percolera dans les nombreuses suites déjà écrites. On notera aussi une petite gâterie en toute fin de livre. L’ultime page résout une enquête sous-jacente qui tient à cœur l’un des inspecteurs de la brigade. Et là, il faut bien avouer qu’on est un peu soufflé par le pied de nez de l’auteur qui nous offre sur un plateau le coupable de plusieurs « suicides assistés » sans que nos héros ne le sache. Joli coup !

Note : 15/20

Ber

 

 

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26 juillet 2018

2. The Whites de Richard Price

 

Publié en 2016, 432 pages

 

Pitch:

Milieu des années 1990. Le jeune Billy Graves est flic au sein d'une brigade anticriminalité de l'un des pires districts du Bronx. Il fait partie d'un groupe de policiers prometteurs, les "Wild Geese", et une carrière brillante lui semble assurée. Jusqu'au jour où il tire accidentellement sur un gamin. L'affaire, fortement médiatisée, lui vaut d'être mis au placard quelque temps. Aujourd'hui, Billy est devenu chef d'une équipe de nuit du NYPD. Son quotidien : sillonner les rues de New York, de Wall Street à Harlem, pour en assurer la sécurité, même s'il sait que certains criminels passeront toujours au travers des mailles du filet. Ces derniers, il les surnomme les " whites ", ceux qui s'en sortent blancs comme neige. Chaque policier en a un qui l'obsède. Puis vient un appel qui change tout : un meurtre a eu lieu à Penn Station. Et la victime n'est autre que le white d'un de ses anciens coéquipiers. Lorsqu'un autre white est assassiné, Billy commence à s'interroger : quelqu'un serait-il en train de régler ses comptes ? Et qui est cet homme qui, soudainement, paraît s'intéresser à sa femme et à ses enfants, au point de les suivre en filature ?

 

Avis:

Toujours au taquet Richard Price. Derrière ce pitch un brin racoleur se cache une nouvelle autopsie de la société américaine. On est plongé dans le quotidien de deux flics qui n'ont pas les mêmes prérogatives. L'un se débat dans un quotidien complexe (père alzheimer,contre -pose perpétuelle avec sa famille et plus aucun amour de son job), l'autre, beaucoup plus obscur, a de sombres idées derrière la tête.

C'est en alternant les point de vues que nous est dépeint ce New-York interlope où cohabitent hordes de paumés, voyous allant du col blanc à la petite vermine, et autres marginaux. C'est fluide sans jamais être plan-plan, voilà l'art d'un écrivain inspiré qui par la description de deux destins croisés arrivent à captiver et à faire vivre sur papier le grouillement d'une société un peu malade...

Note : 18/20

Ber

 

24 mai 2018

3. Millenium, tome 2: La fille qui rêvait d'un bidon d'essence de Stieg Larsson

Titre original : Flickan som lekte med elden (2006) 652 pages

Pitch:

Tandis que Lisbeth Salander coule des journées supposées tranquilles aux Caraïbes, Mikael Blomkvist, réhabilité, victorieux, est prêt à lancer un numéro spécial de Millenium sur un thème brûlant pour des gens haut placés : une sombre histoire de prostituées exportées des pays de l’Est. Mikael aimerait surtout revoir Lisbeth. Il la retrouve sur son chemin, mais pas vraiment comme prévu : un soir, dans une rue de Stockholm, il la voit échapper de peu à une agression manifestement très planifiée...

Avis :

Impossible de faire autrement que d'enchainer sur le deuxième tome de Millenium. Pourtant à l'euphorie de retrouver les héros maintenant balisés dans mon esprit s’installe une sorte d'ennui poli lorsque ma lecture me fait passer la page 200. Car ce roublard de Larsson est loin de nous servir sur un plateau notre duo d'enquêteurs. Ils ne vont d'ailleurs pratiquement pas se croiser !

Non, le récit s'articule autour d'une enquête journalistique sur la prostitution auquel plusieurs notables suédois ont trempé. Et la proche parution de cette investigation va précipiter des actes criminels dont Blomkvist sera témoin et pour lesquels Lisbeth sera accusée.

A partir de là, l'intrigue va se transformer en enquête policière dont Salander sera la suspecte n°1. Ardue est cette partie où Lisbeth est absente et le mystère reste peut- être un peu trop entier. Arrivé au dernier tiers du livre, l'auteur épousera (enfin) le point de vue de Lisbeth. Et les clefs de l'intrigue vont alors assez vite nous être offertes. Et au-delà du climax qui prend forme sur la réelle identité du mystérieux Zala, s'ouvrira une scène finale de toute beauté : Lisbeth va seule réclamer justice dans un épilogue des plus crépusculaires. Quel final mes aïeux !

Ce qui me pousse toujours à penser que le culte de la trilogie est totalement justifié réside dans le fait que je n’ai pas abandonné le livre malgré de longues pauses de lecture (dans le ventre mou du livre). Comme si une attraction opérait sur le lecteur qui a débuté l’aventure…Allez savoir…

Note : 15,5/20

Ber

 

 

19 février 2018

2. Millenium 1: Les hommes qui n'aimaient pas les femmes de S. Larsson

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Titre original: Män som hatar kvinnor (2005) 574 pages

Pitch:

Après avoir perdu un procès en diffamation, Mikael Blomkvist, brillant journaliste d'investigation, démissionne de la revue Millénium et ressasse son dépit. Il est contacté par un magnat de l'industrie qui lui confie une enquête vieille de quarante ans : sur l'île abritant l'imposante propriété familiale, sa nièce, Harriet Vanger, a naguère disparu, et il reste persuadé qu'elle a été assassinée. Si ce n'est pas exactement le hasard qui réunit Mikael Blomkvist et Lisbeth Salander, réchappée des services sociaux et génie de l'informatique, c'est une vraie chance, car la jeune femme va bien vite s'imposer comme le meilleur atout du journaliste pour élucider l'affaire.

Avis:

Polar phénomène des années 2000, le premier tome de Millenium a fini par arriver entre mes mains. Et alors me direz-vous ? En sachant tout le ramdam fait autour de la trilogie et le fait que j'ai vu au préalable le (très bon) film de Fincher, la lecture intégrale du livre (en un temps très court au vu du pavé) prouve indubitablement la force du livre.

Passionnant de bout en bout même si ses atours n'ont pas de quoi attirer le chaland : une île isolée de Scandinavie et un héros (journaliste) mis au ban de la profession par ses pairs. Il y a bien un secret criminel entourant la tribu des richissimes Vanger et c'est le travail minutieux du journaliste qui va nous happer dans un dédale sans fond mais au bout duquel il trouvera une résolution qui va complètement secouer le clan du richissime industriel qui l’a mandaté.

L'association du journaliste avec l'inénarrable Lisbeth Salander est un des véritables atouts du livre. Et là encore de saluer la force de l’auteur qui ne les font se rencontrer qu'après plus de 100 pages.

Entre un récit captivant, une réflexion sur la transmission du gène criminel et la dure réhabilitation d'un héros attaqué par un puissant nabab, l'on est scotché au livre du début à la fin. Millenium légitime de la sorte le culte qui 'entoure.

Note : 19/20

Ber  

 

 

21 novembre 2017

1. Stieg Larsson et célébrité littéraire posthume...

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Stieg Larsson, de son nom complet Karl Stig-Erland Larsson, est un journaliste et écrivain suédois connu pour son engagement contre l'extrémisme de droite et le racisme.

Publiée à titre posthume entre 2005 et 2008, sa trilogie "Millénium" le rend mondialement célèbre. Sur un plan littéraire, ses influences sont à chercher dans la culture populaire. Fan de "Fifi Brindacier", la célèbre fillette aux couettes créée en 1945 par Astrid Lindgren, il est également un grand connaisseur de la science-fiction.

Sa trilogie Millénium et sa mort prématurée (d'une crise cardiaque) bouleversent l'image du journaliste probe et intègre que l'on avait de lui jusqu'alors. L'événement littéraire fait instantanément de lui un héros littéraire. Quelques mois avant son décès, il contacte en effet le plus grand éditeur suédois, Norstedts, et lui livre une série de trois romans policiers, soit près de 3000 pages.

Le premier s'intitule "Les hommes qui n'aimaient pas les femmes", le deuxième, "La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette", le troisième et dernier, "La Reine dans le palais des courants d'air".

Le succès est au rendez-vous, malgré (ou en raison de) l'absence tragique de l'auteur pour promouvoir son œuvre. L'éditeur vend 2,3 millions d'exemplaires en suédois.

20 octobre 2017

11. Debout dans la tombe d'un autre de Ian Rankin

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Titre original:

Pitch:

Depuis que l'inspecteur Rebus a pris sa retraite, il végète et travaille comme civil à la résolution d'affaires classées non élucidées, frustré de ne plus être en première ligne.
Quand un vieux cold case sort du placard à la suite de la disparition d'une jeune femme, il ne résiste pas à la tentation, et parvient à récupérer sa place à la crim. Toujours aussi buté, dispersé et ingérable, il se met vite tout le monde à dos, notamment Malcolm Fox, du service des Plaintes, convaincu que Rebus est pourri jusqu'à l'os. Mais rien n’arrête l'inspecteur, déterminé à trouver la vérité sur une série de disparitions n’ayant apparemment aucun lien entre elles. Personne n'a envie de s'occuper de cette affaire. Raison de plus de s'y frotter, quitte à mettre sa vie et la carrière de ses collègues dans la ligne de mire.

Avis:

Rebus est revenu. Rebus a vu. Rebus a vaincu ! Mais à quel prix !

Superbe retour aux affaires pour notre jeune retraité qui refuse de rendre les armes. Il renifle lui-même une affaire complexe et lorsque ses supérieurs lui embrayent le pas, au vu des faits, ils ne le renvoient dans sa chaumière mais bel et bien sur une sorte de bancs de touche. Mais c'est pourtant lui, et son instinct légendaire, qui résoudra le tout !

600 pages de pur bonheur. Où l'on retrouve notre inspecteur fétiche avec ses sempiternels irrespects de la voie légale et toujours embourbé dans une relation hasardeuse avec sa fille (quoique on voit une petite lueur) Et que dire de ses rencards avec Big Rafferty (truand rangé des voitures) à qui il a sauvé la vie lors de leur dernière confrontation (un massage cardiaque épique) C’est donc toujours aussi mal vu par sa hiérarchise que l’inspecteur composera avec l’aide d’une Siobhan (montée en gallon) toujours pris le cul entre deux chaises. Cela se lit comme du petit lait malgré les sombres vois qu'emprunte une enquête qui court après un tueur maladif ayant choisi grand axe routier comme lieu de méfaits.

Rebus et revenu et il nous a convaincu !

Ps : J'ai trouvé totalement anecdotique la rencontre des deux héros de Rankin. A savoir Rebus et son dernier né Malcom Fox de la police des polices. Son aura "destructrice" n'aura que peu d'envergure dans le roman où Rebus se la joue pratiquement en roue libre !

Note : 19/20

 

Ber

 

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