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Les lectures de l'Orme
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16 janvier 2008

3. Bad chili de Joe R. Lansdale

 

badchili

 

Titre original : Bad chili (1997) 359 pages

 

 

Pitch :

Soyez blanc, sympa, hétéro, sans vrai boulot ni caisse de retraite et vivez au Texas, royaume du port d'armes ! Hap Collins attire les ennuis. Sa nonchalance agace. A peine remis d'une aventure et le voilà mordu en plein champ par un écureuil enragé. Une mort ignoble le guette. L'hôpital va le saigner à blanc et, pour ne rien arranger, Leonard a disparu. Impossible de rester sous perfusion avec son meilleur ami dans la mouise ! Homosexuel black cognant comme un bûcheron, ce dernier est accusé de meurtre. La police adore. Hap non. Debout pour que justice se fasse, il ne se contentera pas de contourner la loi, il va la piétiner.

Ps : Dans l'ordre chronologique, ce n'est pas le deuxième roman consacré aux deux héros Hap Collins et Leonard Pine. Cela est dû au fait que certains romans n'ont pas encore été réédité par Folio policier...

Avis :

Bon quoi de neuf chez nos deux amis ? Hap est hospitalisé à cause d’une morsure d’écureuil enragé. Ce début un peu gag ne sert en fait qu’à introduire la nouvelle amoureuse de monsieur Collins. Je vous le donne en mille : une infirmière. Sous le stylo de Lansdale, cela donne une femme au langage bourru, nymphomane sur les bords et qui n’hésite pas à cacher un flingue sous son tablier (ah le Texas et son amour des armes !) lorsque les méchants montrent les dents. Car oui, dans le sillage d’un Hap voulant porter assistance à un Leonard qui a le moral dans les chaussettes, elle va se trouver embourbée au beau milieu des tirs nourris entre nos deux héros et un catcheur de deux mètres de haut. Ce dernier vraisemblablement au service du grand nabab du chili local. Le point de départ de tout ce merdier : des cassettes vidéos pirates montrant des homos passés à tabac. Et pour compliquer l’affaire, l’enquête de nos deux limiers  préférés va croiser celle d’un privé pas comme les autres. Celui-là même déjà rencontré dans « Juillet de sang ». Et si j’en crois Lansdale via une de ses répliques, on le reverra encore : « On aurait du mal à trouver une ville de l’East Texas où j’ai pas bossé. Les gens ont des problèmes partout, et moi, je suis un régleur de problème » (p. 245).

 

C’est toujours aussi bon à lire. De l’écriture à couteaux tirés je dirais : pas de chichis et de l’action non stop. Une mention spéciale pour le mano à mano final sur fond de tornade apocalyptique. Du grand art ! Merci Monsieur Lansdale d’exister !!!!

 

 

Note : 16/20

 

 

 

Ber

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