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Les lectures de l'Orme
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10 février 2008

1. Critique de L'analyste

 

 

Titre original : The analyst (2002) 659 pages

 

 

Pitch :

 

 

" Heureux 53e anniversaire, docteur. Bienvenue au premier jour de votre mort. " Lorsque lui parvient cette mystérieuse lettre de menace, l'existence jusqu'alors prévisible du docteur Starks bascule dans le chaos. Ce psychanalyste à succès se trouve subitement entraîné dans un jeu morbide conçu par l'homme qui se fait appeler Rumpelstiltskin, comme le mauvais génie du conte des frères Grimm. Les règles sont simples : Starks dispose de deux semaines pour identifier Rumpelstiltskin et les raisons de sa colère. S'il y parvient, aucun mal ne lui sera fait. Mais en cas d'échec, l'inconnu tuera l'un après l'autre les proches du docteur, jusqu'à ce qu'il accepte de se donner la mort...

Avis : 

Ouf. Rarement un polar ne m’avait convié à entrer si rapidement dans le vif du sujet. Pas de préambule : le pitch se révèle dès le premier chapitre. On est de suite embarqué dans un jeu pervers où un psychopathe s’amuse à détruire une vie tel un puzzle que l’on décompose méthodiquement pièces par pièces. La victime, un analyste lambda, va se retrouver isolée du monde entier et manipulée à ne plus différencier le vrai du faux. A cause d’une erreur dans son passé qui a coûté la vie à une de ses patientes. La démarche machiavélique va monter crescendo tout au long de la première partie du livre d’une noirceur inouïe qui ravira les lecteurs assidus de thriller.

 

 

 

Sincèrement, ça se lit comme du petit lait. De plus que l’’intrigue rebondit par la suite quand l’analyste va retourner le « jeu » à son compte et mettra à jour une véritable vengeance à grande échelle dans laquelle il ne joue qu’un rôle parmi tant d’autre.

 

 

 

Totalement sadique que cette vendetta qui trouve son origine dans le désarroi d’un enfant dont la haine n’a cessé de grandir avec les années. Notre héros va alors devoir agir contre sa nature afin de sauver sa peau. Tous ces chemins de traverse intérieurs empruntés le mèneront à un face à face avec son bourreau dont l’identité restera mystérieuse jusqu’au tout dernier moment. Mais l’auteur ne nous entourloupe pas du tout car il distille merveilleusement les infos. Juste assez pour ne jamais nous mettre sur la touche mais à contrario, en nous immergeant totalement dans les méandres de ce polar.

 

 

 

C’est un brillant exercice de style qui nous maintient en alerte de bout en bout sans jamais nous faire broncher sur les 650 pages de ce pavé infernal débordant de bonnes intentions littéraires.

 

 

Note : 17/20

 

 

 

 

 

Ber

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Commentaires
B
Salut Oli,<br /> <br /> Cela fait plaisir d'avoir un nouveau membre dans ma communauté....<br /> <br /> Au fait, le fameux lait fait référence à un alcool qu'on avait goûté (Xa et moi) à Barcelone et qui portait la douce appellation de "Lait de panthère" (et pas de tigre comme je le disais plus haut!!!!!)<br /> <br /> T'en voulais du gimmick, te voilà servi...<br /> <br /> Ber
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O
Un petit bonjour de la part d'un lecteur moins assidu mais néanmoins admiratif devant tant d'éloquence. On en viendrait presque à reprendre goût à la lecture! <br /> Bonne continuation et continuez à boire du lait (personnellement je préfère la bibine mais ça m'a tout l'air d'être un gimmick!)
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D
Félicitations,<br /> <br /> Comme je sais que tu es certainement le seul lecteur assidu de mon blog, je me suis amusé là à mettre un gros clin d'oeil à nos vacances en commun à Barcelonne. Tu sais la bonne anecdote du lait de tigre, je pense. It's a a private joke my friend...<br /> <br /> Ber
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E
Euh frérot je pense que l'on dit "boire comme du petit lait"!!!.Une expression pour lire facilement ne me vient pas à l'esprit.<br /> Signé:Maitre Capello
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