Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les lectures de l'Orme
Derniers commentaires
29 mai 2008

1. D'un coup, d'un seul de Elmore Leonard

 

d_un_coup

 

Titre original : Killshot (1989) 251 pages

 

Pitch :

Richie Nix est un jeune voyou qui a toujours un mauvais coup dans son sac et ambitionne de détenir le record des braquages de banque. Dans l’immédiat, il a besoin d’une voiture, aussi lorsqu’il voit une Cadillac bleu pâle s’arrêter sur le parking du bar où il est en train de boire une bière, il se dit qu’il a trouvé son affaire. Il s’approche de la voiture et, sous la menace de son arme, oblige le conducteur à le prendre en stop. Ce qu’il ne sait pas, c’est que le chauffeur de la Cadillac, un indien ojibwa de Toronto surnommé Blackbird, exerce la profession de tueur à gages. Finalement, tous deux vont faire équipe pour escroquer un agent immobilier. Le problème, c’est qu’ils se trompent de victime et tombent sur Wayne, un poseur de charpentes métalliques, et son épouse Carmen, graphologue à ses heures. Wayne met en fuite les deux agresseurs, mais sa femme et lui deviennent la proie des deux malfrats désireux d’éliminer ces témoins gênants…

 

Avis :

 

 

 

 

Comme à son habitude, Leonard s’intéresse à une poignée de personnages pour ne plus les lâcher jusqu’à la fin. Ici, on suit un petit couple sans histoire qui va se retrouver malencontreusement dans les pattes d’un improbable duo de gangsters un peu bas de gamme.

 

 

 

Le couple fera échouer un de leur plan (foireux ??) et ils n’auront de cesse de leur faire payer cette infamie. Ce qui frappe, c’est cette obsession des deux malfrats alors qu’ils n’ont véritablement rien à y gagner. On va donc entrer dans un grand jeu du chat et de la souris arbitré par une police qui va éloigner le couple à un millier de kilomètres via leur programme de protection des témoins.

 

 

 

Mais la persévérance des voyous (et l’inefficacité de la police) ne stoppera pas le récit là. D’un côté le couple va se retrouver sous la protection d’un marshal bodybuildé  et pas très net. De l’autre, les gangsters ne vont pas lâcher le morceau même si leur association aura tendance à tomber dans le précipice.

 

 

 

Ben voilà, il n’en faut pas plus au Dutch pour établir les bases de son roman. Il ne se passe jamais de choses extraordinaires mais la sauce prend toujours. C’est cela le talent non ? Comme souvent, cela ne termine pas trop  mal et le mot « fin » arrive juste après le gros climax final, sur un dialogue à couteaux tirés et sans chapitre-épilogue. De l’écriture brute de bout en bout !

 

 

Note : 16/20

 

 

 

 

 

 

Ber

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Publicité
Commentaires
Les lectures de l'Orme
Publicité
Publicité