3. Drama city de George Pelecanos
Titre original : Drama city (2005) 311 pages
Pitch :
À presque quarante ans, Lorenzo Brown sort enfin de prison. Bien décidé à se tenir à carreau, il s'investit corps et âme dans une association de défense des animaux mal-traités. Mais dans les quartiers les plus miséreux de Washington D.C., le pouvoir reste entre les mains des patrons de la drogue. Et voici Brown à nouveau embringué dans le cycle infernal de la violence...
Avis :
On a franchement du mal de rentrer totalement dans le récit qui s’offre à nous sous forme de chapitre en binôme, nous contant conjointement le quotidien d’un ex taulard en pleine réinsertion et de sa contrôleuse judiciaire, un peu alcoolique sur les bords.
Le cap de la moitié franchi, on commence à comprendre où veut en venir Pelecanos. Très loin de nous divertir par une amourette totalement bateau entre deux personnages, le livre flirte plus du côté d’une violence qu’on ne peut éviter ou encore d’un passé qui finit toujours pas vous rattraper.
Le final très barbare se décrypte comme le diagnostic implacable d’une tuerie en spirale. Un roman assez mineure mais qui réussit un petit coup d’éclat dans l’épilogue.
Note : 12/20
Ber