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Les lectures de l'Orme
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2 mai 2010

3. Les sentiers du désastre de D.Westlake

 

sentiers

 

Titre original : Road to ruin (2005) 388 pages

 

Pitch :

Paria ! Voilà un mot que Monroe Hall, requin haï, malhonnête et milliardaire, voudrait voir rayé du vocabulaire. est-ce sa faute à lui s'il a si bien su empocher l'argent des autres, au nez et à la barbe de la justice ? Sa réussite justifie-t-elle qu'on le traite en paria, le privant de vie mondaine car aucun employé de maison ne veut travailler pour lui ? Jusqu'au jour où son agence lui envoie une merveilleuse équipe de serviteurs : un majordome, un chauffeur, un secrétaire, un garde du corps... Mais Monroe Hall ne sait pas que son majordome est en fait John Dortmunder, et que lui et ses amis ont l'intention de le dévaliser. Malheureusement, Monroe Hall disparaît, et la police rapplique. Or, comme tout amateur de romans policiers le sait, dans ce genre d'histoire le principal suspect est toujours... le majordome. Dortmunder est de retour, toujours prêt à tout, à la hauteur de toutes les situations et plus inénarrable que jamais. pour la presse américaine, Donald Westlake a, avec ce personnage, quasiment inventé un nouveau genre littéraire : la Dortmundermania.

Avis :

 

Dur dur de retrouver le même élan d'enthousiasme qu'à la lecture de mon premier Dortmunder. Ici la faute à une mise en place du résumé de quatrième de couverture beaucoup trop longue. Il faudra plus de 200 pages pour arriver aux promesses énoncées via le pitch.

 

Une fois la situation atypique installée, on se trouvera embrigadé dans une entreprise peu folichonne qui mêlera nos pros du casse à un milliardaire isolé qu'un groupe de syndicalistes assez branques a décidé de kidnapper. Le final va être désastreux pour tout le monde : entre amnési  incurable, fuite inopinée vers le Brésil ou encore un défilé de voitures en direction d’un musée intouchable, tous les protagonistes du bazar iront de déconvenues en déconvenues.

 

La lecture est toujours aussi aisée mais il y a vraiment un déséquilibre dans le bouquin qui voit son épilogue traité vraiment en dilettante selon moi. Seul le cœur du récit est à la hauteur. Celui-ci nous fera vivre quelques bons moments. Comme quand Dortmunder déjeune tranquillement avec les mets de ses ravisseurs d'infortune qui ont fui le navire ou encore lorsque Andy Kelp se prend réellement d'affection pour le milliardaire véreux en essayant par tous les moyens de redorer sa réputation.

 

Un constat moyen sans pour autant que je lâche l’affaire du filon Dortmunder dans l'avenir...

 

 

Note : 11,5/20

 

 

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