6. Homme inconnu n°89 d'Elmore Leonard
Titre original : Unknown man n°89 (1977) 279 pages
Pitch :
Veuve d'un Noir que le Viêt Nam avait déboussolé et qui faisait dans l'assassinat en gros, alcoolique invétérée, riche sans le savoir, elle me plut infiniment. Moi qui gagne ma vie comme huissier, je me chargeai de lui récupérer son argent. J'ignorais que j'allais avoir affaire à M. Perez, " conseiller en investissement " qui, en guise de stylo-bille, utilisait le revolver, de préférence par malfrats interposés. A Detroit, capitale de l'automobile, cette histoire fit plus de boucan que cent mille pots d'échappement crevés.
Avis :
Roman faisant partie de la veine sombre et plus pessimiste de l'œuvre de Leonard (le cycle de Detroit), Homme inconnu n°89 ne trahit en rien le style de l'auteur. Très peu de personnages. Et tout le monde essaie de rouler tout le monde. C'est assez agréable à lire même si tout du long, j'ai ressenti que la trame et les personnages annonçaient déjà les grandes lignes d'un autre roman qui, vingt ans plus tard, sera l'un de mes romans préférés de l'auteur (Jackie Brown pour ne pas le citer).
Ajoutez à cela une traduction parfois surannée (le flingue est appelé "le rigolo") et on se retrouve face à un roman juste bon sans véritable génie.
Note : 13/20
Ber