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Les lectures de l'Orme
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18 août 2010

8. Bandits de Elmore Leonard

bandits

Titre original : Bandits (1987) 237 pages

Pitch:

Quand on a été rat d'hôtel et qu'on a passé trois ans en prison, le métier de croque-mort est un sacré changement, mais Jack Delaney travaille avec son beau-frère et le boulot est tranquille : jamais de réclamations de la part du client... Sauf le jour où le cadavre dont il faut s'occuper est en fait une jeune nicaraguayenne bien vivante qu'il faut tirer des pattes d'un trio de contras venus à la Nouvelle-Orléans collecter des fonds pour faire la guerre aux sandinistes. Du coup, Delaney se retrouve, pour une fois, dans le camp des bons, avec une ancienne religieuse, un ex-braqueur de banques et un flic reconverti en barman. Et l'avantage de servir une bonne cause, c'est qu'il peut y avoir des à-côtés intéressants, par exemple, deux millions de dollars.

Avis:

On est face à un Leonard assez conventionnel qui, sans péter des flammes dans la bibliographie du Dutch, n’est pas dénué de certaines qualités.

 

Son gros point fort réside dans ses personnages. Pourtant le héros est somme toute classique : le taulard à la belle gueule pris dans un triangle amoureux. C’est plutôt du côté des autres intervenants qu’il faut aller lorgner. Entre la bonne sœur en pleine crise de foi, le tueur implacable qui ne sait plus à quel camp se vouer ou encore, mais de manière beaucoup plus anecdotique, le braqueur fatigué avec de  tendances gérontophile tout juste esquissée afin de ne pas sombrer dans le trop glauque.

 

Il faut tout de même avouer que l’intrigue est parfois un peu trop alambiquée par moment. On se perd un peu dans la multitude d’intervenants du côté des bad guys dont les intérêts nous paraissent parfois un peu obscurs. Faut dire que la situation politique du Nicaragua, véritable toile de fond du récit, n’est pas très attrayante à mes yeux.

 

Mais finalement, au gré de retournement de situations dont seul Leonard a le secret, on ne lâche jamais totalement l’affaire. Un bon polar même s’il n’atteint pas les cimes des meilleurs écrits de l’auteur.

 

Note : 14/20

 

 

Ber

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