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Les lectures de l'Orme
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19 décembre 2011

9. L'appel des morts de Ian Rankin

 

appel

 

Titre original : "The naming of the dead" (2006) 638 pages

Pitch:

Juillet 2005, à huit jours du G8. Lors d'un dîner de personnalités politiques au château d'Edimbourg, un député tombe des remparts. La cause de sa mort reste obscure et la Special Branch entrave le travail de la police pour étouffer l'affaire. Mais Rebus compte bien enquêter. De plus, trois violeurs condamnés et récemment sortis de prison sont retrouvés morts. Rebus et Siobhan sont sur l'affaire.

Avis:

Rankin nous en met à nouveau plein la vue. En plaçant son histoire en plein milieu de deux événements marquants pourla GrandeBretagne(le sommet du G8 à Edimbourg et les récents attentats de Londres), l’auteur nous fait vivre de manière ultra réaliste l’enquête alambiquée de Rebus et Siobhan. Entre magouille politicienne, trafic d’arme international et meurtres en séries, l’intrigue passionne de bout en bout sans le moindre temps morts.

On est promené malgré nous dans les affres de l’enquête sans qu’on ait le temps d’analyser véritablement la situation, tant on est pris par le propos. Et comme à tous les coups, on finit par se laisser prendre au sempiternel coup de théâtre (pourtant presque toujours identique chez Rankin) qui voit les deux enquêtent se télescoper ! Ici, on se fait piéger dans les largeurs grâce à d’habiles subterfuges : un personnage à la double identité et un pseudo tueur en série !

 

Le récit s’intéresse également de plus près à la psychologie de Siobhan. Par la présence de ses parents lors des manifestations altermondialistes, le vernis de quelques failles liées à son enfance se fissure. De même, elle se frottera de près au malfrat omnipotent « Big Ger Cafferty », l’alter ego de Rebus. Elle n’en sortira d’ailleurs pas indemne. Comme pour signifier que c’est bien elle qui prendra la relève de Rebus. En effet, ce segment n’est autre que l’avant dernière aventure de notre inspecteur avant la retraite !

Un grand cru, à n’en pas douter. Etat de fait encore sublimé par un épilogue délétère qui voit ses conclusions ne pas éclater au grand jour. Si Rankin se bonifie comme le bon vin, on peut s’attendre à un coup de maître pour « l’oraison funèbre » de Rebus, annoncée dans le prochain « Exit music »

Note : 18,5/20

Ber

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