2. Cornes de Joe Hill
Titre original: Horns (2011), 416 pages
Pitch :
Ignatius Martin Perrish passa la nuit ivre, à faire des choses terribles. Il se réveilla le lendemain matin avec une terrible gueule de bois et… une paire de cornes qui lui sortait des tempes.
Avis:
Le début du livre intrigue, à l'image de son pitch racoleur. Puis, vite, on s'enlise dans un mélo psychologique faisant écho à un drame criminel remontant à un proche passé. Les fameuses cornes, vues que par son possesseur, délient les langues des interlocuteurs du héros(?) qui ne récolte que rancœur et ignominies.
Les va-et-vient dans le temps m'ont ostensiblement fatigué et j'ai finalement décroché avant la fin. A la promesse d'un récit fantastique original, Joe Hill m'a totalement perdu dans les méandres d'un embrouillamini de culpabilité qui, s’il éveille notre curiosité au début, finit par nous laisser totalement hermétique à force de ressassement.
Pourtant il n’y a rien à reprocher à l’écriture, que je qualifierai de fluide et classieuse mais le script ne m’a pas du tout emballé.
Too bad.
Note: 9/20
Ber