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Les lectures de l'Orme
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1 septembre 2014

11. Le kid de l'Oklahoma de Elmore Leonard

le kid

 

Titre original: The hot kid (2005) 425 pages

 

Pitch:

A quinze ans, Carl Webster rencontre son premier braqueur dans un drugstore, un certain Emmett Long, et tue son premier voleur de bétail. Une manière d'apprendre la vie. Six ans plus tard, il devient marshal dans l'Oklahoma. C'est le début d'une carrière dans la grande tradition de l'ouest sauvage, ponctuée d'affrontements mémorables avec des "ennemis publics" toujours à la hauteur de leur réputation. Jusqu'à ce qu'il recroise le chemin d'Emmett Long.

Avis:

Je pense que j'avais un peu trop d'attente à la lecture de la verbatim de Stephen King en quatrième de couverture. Ici, le Dutch se positionne quelque part entre  récit de gangsters et western. Il crée de toute pièce deux héros comme il sait si bien le faire. L'un, Carlos, le bon, est voué à une carrière de Marshal dès son plus jeune âge. Doté d'une rapidité à dégainer hors du commun, il n’hésite pas à se la péter un peu via des phrases assassines. Un « Fier à bras » patenté comme lui serine son sage paternel. Son alter ego, l’irrévérencieux Jack, le bad guy, est le plus mesquin de tous les bandits. Fils d'un riche pétrolier, il fera tout pour renier son héritage de la plus vile des manières : le braquage de banque! Avec pour objectif de devenir, ni plus ni moins, l'ennemi public numéro 1. Ce sont ces deux hommes aux caractères bien trempés qui vont jouer au chat et à la souris tout au long du livre.

Lu comme cela, ça peut le faire. Et ça le fait globalement mais c'est dans les détails que le bât blesse. Cheminant sur prés de 400 pages, l'auteur nous perd pfs en digression biographique sur les deux hommes. Egalement à cause du nombre de pages, on retrouve ça et là quelques facilités scénaristiques difficiles à avaler (l'extrême naïveté des victimes du gredin, la « cruche attitude » de certains personnages féminins…)). Cela n’arrive quasiment jamais sur les livres de Leonard lorsqu’il dépasse à peine les deux cents pages, pour n’aller qu’à l’essentiel

Leonard sauve les meubles en réussissant, comme à l'accoutumée, son final. Avec un règlement de compte dans une villa bordée de pacaniers et une sentence qui tombe en une poignée de lignes sans fioritures. Je referme l’ouvrage en espérant que sa suite, Hitler's day, n'épouse pas le même schéma narratif, afin de nous apporter le petit quelque chose qui ferait émerger irrémédiablement le roman...

Note : 13,5/20

Ber

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