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Les lectures de l'Orme
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26 octobre 2014

3. Cataract city de Craig Davidson

cata

 

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Pitch:

« Cataract City » : le surnom de Niagara Falls, la petite ville ouvrière près des célèbres chutes d eau, à la frontière entre le Canada et les États-Unis. Owen Stuckey et Duncan Diggs y sont nés, y ont grandi. Leur amitié s est scellée le jour où, à 12 ans, ils ont été enlevés par un déséquilibré. Ils ont toujours rêvé de partir, mais la réalité les a peu à peu rattrapés et leurs chemins ont divergé. Owen, qui a dû renoncer à une brillante carrière sportive, est devenu policier tandis que Duncan, qui a abandonné très tôt ses études, s est pris de passion pour les combats de boxe clandestins. Ses mauvaises fréquentations l ont mené tout droit en prison. À sa sortie, il se retrouve sur un gros coup qui va se transformer en spirale dangereuse, sur fond de contrebande et de règlements de compte. Inévitablement, les deux hommes vont être amenés à s affronter, et il n est pas uniquement question de leur survie à l un et à l autre mais de leur ancienne amitié qui va être mise à l épreuve.

Avis:

Je sors circonspect de ce nouveau roman de Davidson. Les thèmes abordés me parlaient pourtant mais le résultat est bien en deçà de mes espérances. Le problème n'est point dans l'écriture que je qualifierai de très littéraire tout en gardant une belle fluidité. Non, le problème réside d'abord dans le rythme qui, à force de se la jouer contemplatif, finit, à la moitié du bouquin, par nous faire nous demander si l'auteur a vraiment une histoire à raconter.

Le récit s’articule autour de va et vient dans le temps. Rien de bien original me direz-vous. Dès le début, on sort asphyxié d'une interminable séance cache-cache en forêt entre les deux héros (alors jeunots) et une civilisation qu'ils peinent à retrouver. Suite à ce coup de dès manqué, on ne plonge jamais véritablement dans les chroniques de vie des deux personnages principaux. On se sent assez peu concerné par leur timide coup du destin. J'ai même abandonné l'affaire peu après la mi-chemin… C’est dire…

Déception totale pour moi. Je n'en retiendrai qu'une didactique évocation des courses de lévriers vu de l'intérieur. Totalement insuffisant!

Note : 8/20

Ber

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