Titre original: Level 26 Tome 1 : Dark Origins (2009), 373 pages

Pitch:

Les policiers du monde entier répartissent les criminels sur une échelle de 1 à 25, selon leur dangerosité. Un tueur échappe à cette classification. Cruel à l'extrême, insaisissable, sévissant sur tous les continents, il ne connaît aucune limite ni aucun mode opératoire de prédilection : c'est le niveau 26. Un seul homme peut l'arrêter. Il s'appelle Steve Dark, et depuis que ce monstre a massacré sa famille, il s'est juré de cesser de traquer les psychopathes. Mais bientôt, il n'aura plus le choix.

A propos du livre:

Toutes les vingt pages environ, le lecteur a rendez-vous sur Internet pour découvrir des scènes vidéo de l’histoire, réalisées par l’auteur. En entrant les mots de passe divulgués par le livre sur le site Level26.com, de nouvelles vidéos sont proposées afin de compléter la lecture. Néanmoins, le livre peut tout de même se lire sans les bonus proposés sur le net. Je n'ai d'ailleurs pas du tout utilisé cet artifice.

Avis:

Disons le tout de suite, quiconque espérerait un soupçon d’originalité dans ce thriller ne trouvera pas son bonheur. On est plongé en plein dans un avatar du film Seven avec un tueur encore plus machiavélique (il s’acharne sanguinairement sur le héros suivant les paroles d’une comptine enfantine) et d’un agent du FBI à la retraire rappelé par les services secrets (original que je disais !).

Le rythme est endiablé (plus de 100 chapitres étalé sur 400 pages) pour maintenir une efficacité dénuée de la moindre finesse. C’est trop gore à mon goût et le nombre de victime collatérale devient vite incalculable (sensationnalisme qd tu nous tiens) et l’on sent très vite que lé héros va devoir sacrifier ce qu’il a de plus cher dans l’aventure.

On est peu surpris au final malgré une action menée tambour battant (avec au passage quelques déductions policières qui me sont passées au dessus de la tête). De plus, le roman n’évite pas un certain ridicule dans sa grosse scène finale qui se perd dans le grand guignol sanglant.

On ne s’ennuie pas vraiment mais disons que l’intérêt s’amenuise au plus on s’enfonce dans l’intrigue.

Inutile de vous dire que je ne vais surement ne jamais me plonger dans les deux suites. Le créateur des Expert n’a pas su refréner ses reflexes de showrunner de série tv et finit son roman par les prémices d’une nouvelles enquêtes crépusculaire ô possible. On ne se refait pas !

Note :

10,5/20

Ber

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2. Level 26 de Anthony E. Zuiker

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