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Les lectures de l'Orme
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23 septembre 2008

4. La colline des chagrins de Ian Rankin

 

 

la_colline

 

 

 

 

Titre original : " The falls" (2001) 625 pages

 

Pitch :

Alors que Flip Balfour, la fille d'un banquier d'Édimbourg, vient de disparaître, un minuscule cercueil en bois est retrouvé sur la propriété familiale. Pendant que Rebus s'intéresse à des cercueils identiques exposés au Museum of Scotland, la constable Siobhan Clarke planche sur les énigmes proposées par un mystérieux Quizmaster, contact de Flip sur Internet. La police s'interroge : quel est le lien entre Quizmaster et d'autres meurtres commis dans la région entre 1972 et 1995 ? Aux prises avec ses démons personnels, Rebus joue contre sa hiérarchie avec une obstination quasi suicidaire. La ville d'Édimbourg, sa beauté ténébreuse, son histoire - en particulier celle de la chirurgie - et son passé sanglant lui disputent le premier rôle.

Avis :

 

 

En un seul mot : jouissif.

 

Très certainement un des meilleurs tomes de la saga John Rebus. Ici l’enquête nous apparaît beaucoup plus claire qu’à l’accoutumée (la disparition d’une jeune bourgeoise) et c’est elle qui va s’ouvrir vers d’autres horizons dont un passionnant jeu de piste sur Internet avec une sorte de Maître de jeu jamais avare d’énigmes insondables. C’est Siobhan (la jeune et fidèle coéquipière fan de foot), adoptant de plus en plus le style Rebus, qui va s’enfoncer dans ce jeu machiavélique tandis que Rebus, plus rock and roll que jamais, continue à titiller sa hiérarchie par sa non-conformité. On le retrouve moins amer que précédemment. J’en veux pour preuve les balbutiements d’une nouvelle relation avec une conservatrice de musée séduite et qui va même se prendre au jeu de l’enquête. Si on n’est déçu par le final du bouquin, c’est plus par un sentiment de manque devant la perspective d’abandonner le livre qui nous a accompagnés toutes ces semaines que par un épilogue bâclé.

 

 

 

Un épisode clef pour un Rebus à la croisée des chemins (il envisage de déménager de son quartier) mais qui comme toujours, tel une statue séculaire, trouvera la force de continuer à se battre dans l’environnement qui est le sien par son obstination à bien faire son boulot de flic (qu’il n’hésite jamais à agrémenter de « petites doses » homéopathiques d’alcool).

 

 

Note : 16/20

 

 

 

 

 

 

Ber

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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