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Les lectures de l'Orme
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26 octobre 2007

1. Juillet de sang

 

juillet

 

 

Titre original : Cold in july (1989)    309 pages

 

Pitch :

Parce que Richard Dane a dû se défendre, il a fait un énorme trou dans la tête d'un homme qui se trouvait dans son salon. Le cambrioleur lui a tiré dessus sans une hésitation. Richard a pour lui la légitime défense, la pénombre de la nuit et la protection de son fils qui dormait dans une pièce mitoyenne. Les flics comprennent très bien. Ce que ne sait pas encore Richard c'est que s'ils sont à ce point " sympas ", ce n'est pas simplement pour soigner leur image auprès du contribuable. Derrière le fait divers se cache une toute autre histoire totalement invraisemblable. Qui était ce type venu de nulle part ? Que cache la mansuétude des enquêteurs et pourquoi le FBI s'en mêle-t-il ? Richard, bouleversé par sa propre vulnérabilité, sidéré par ses instincts révélés, va devenir à son tour une cible, car s'il a défendu son enfant, le cambrioleur aussi était le fils de quelqu'un...

Avis :

 

Une chouette réflexion sur la relation père-fils vue des deux côtés du miroir. Notre héros fantasme sur le père qu’il n’a que très peu connu (ce dernier s’est suicidé) tandis que le malfrat de service, la soixantaine, découvre peu à peu les vils penchants de son fiston qu’il croyait mort. Pour vous planter le décor, cela commence comme dans un film de Scorcese. Vous savez celui où De Niro sort de prison et décide d’en faire baver à son avocat. Cape fear (Les nerf à vif en VF). Mais cela ne dure que trente pages et passé l’inaboutissement de cette vengeance, le récit bifurque vers une épopée improbable entre ces deux personnages que tout sépare.

 

Ajoutez au tableau un détective privé un peu plouc mais d’une efficacité inébranlable et des policiers impuissants car pris dans leur propre jeu vis-à-vis d’une immunité octroyée à un témoin crapule.

 

 

 

Le tout est d’une fluidité impressionnante : pas de temps mort, des dialogues courts et ciselés et des chapitres qui défilent à toute allure. Sans pour autant en oublier quelques introspections bien à propos. Et tout cela aboutira à la définition du mot justice aux yeux de nos compères. Pour d’autres, on pourrait appeler ça un gigantesque bain de sang !!!!!!!!

 

 

 

A lire un dimanche après-midi pluvieux avec un sourire en coin.

 

 

 

Note : 16/20

 

 

 

 

 

 

 

 

Ber

 

 

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