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Les lectures de l'Orme
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21 mai 2017

2. Glacé de Bernard Minier

gla

 

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Pitch:

Dans une vallée encaissée des Pyrénées, au petit matin d'une journée glaciale de décembre, les ouvriers d'une centrale hydroélectrique découvrent le corps sans tête d'un cheval, accroché à la falaise.
Ce même jour une jeune psychologue prend son premier poste dans le centre psychiatrique de haute sécurité qui surplombe la vallée.
Le commandant Servaz, flic hypocondriaque et intuitif, se voit confier l'enquête la plus étrange de toute sa carrière.

Avis:

On entre assez vite dans le livre avec son décorum particulier (l'asile niché dans les gorges d'une montagne glacée) et les mystères qui vont vite entourer une succession de meurtre.

Toute la trame "traque policière" ne souffre que de très peu de temps mort tandis que toute la partie découverte de l'asile par les yeux d'une psychologue fraichement engagée laisse un peu perplexe. Bien entendu, on sent venir que ladite psy va découvrir des secrets qui éclairciront in fine le commissaire mais la tension qui devrait régner dans ses pérégrinations n'ont que très peu trouvé d'écho dans ma lecture.

Non le véritable tour de force réside dans le héros du livre. Ce Servaz a tout du personnage captivant avec une abnégation hors norme et un côté torturé assez élevé. D'ailleurs l'auteur nous alpague, au détour d'une scène anodine, en nous plongeant dans le gros trauma de son commissaire qui découvrait, enfant, ses parents trucidés par un quidam. Quel choc mes aïeux !

L’enquête mettra à jour les noirs agissements d’un groupe de notables. Ces derniers ont perpétré des sévices sexuels à des ados qui ont fréquenté un camp de vacance aujourd’hui décrépi.

Même si tout demeure assez passionnant dans le cheminement de l’enquête, il faut aussi avouer quelques scories. Comme cette métaphore trop appuyée d’un conte de fée faisandé (les coupables-victime avec des patronyme d’auteur de conte ou encore le château, théâtre de l’ultime scène du livre). Ou encore la taille de la brique que l’on tient entre les mains : un pavé de plus de 700 pages qui finit par essouffler le lecteur, un peu éreinté à la longue.

Voilà donc pour le constat qui alterne le chaud et (un peu) le froid même si ce que l’on retient c’est que la France vient de trouver une nouvelle plume dans le roman de genre !

Note : 15/20

Ber

 

 

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