1. Prelude à un cri de Jim Nisbet

Titre orignal : Prelude to a scream (1997) 598 pages

Pitch :

Stanley Ahearn a un boulot peinard qui lui rapporte de quoi se payer son whisky et ses virées avec des racoleuses. Un soir, il rencontre Vivienne Carnaval dans un bar. Elle a des yeux verts comme on en voit peu et n'a pas l'air farouche. À l'issue d'une soirée bien arrosée, Stanley la ramène chez elle... Il se réveille vingt-quatre heures plus tard dans un sac de couchage, au beau milieu du Golden Gate Park avec une cicatrice au bas du dos. Après examen, il se confirme qu'on lui a volé un rein ! La plupart des gens vivent sans problème avec un seul rein, mais pas Stanley, qui souffre d'une maladie rénale chronique. Désormais, son unique obsession sera de retrouver la fille aux yeux verts et les trafiquants qui l'ont mutilé. Sans l'aide de l'inspecteur Corrigan car Stanley entend bien se venger.

Avis :

On est face à une écriture très dense pour laquelle il faut un ou deux chapitres d’échauffement pour rentrer totalement dans l’univers de l’auteur. Lorsqu’on y a pénétré, un bonheur de lecture nous habite véritablement tant l’histoire et l’écriture sont au diapason niveau qualité.

On aura même droit à quelques scènes qui nous feront grimper notre tracé cardiaque tant elles sont réussies : les dialogues des chirurgiens clandestins entendus par le héros anesthésié et hébété, la scène du cicatrolingus totalement hardcore par exemple.

Tout reste passionnant même dans la démarche du héros looser d’enquêter sans l’aide de la police. Malheureusement, lorsqu’il se trouvera face à ses bourreaux en pleine action, la scène va prendre de trop grandes proportions. Elle va d’abord s’étirer interminablement et tout va partir dans un trop grand salmigondis d’amoralité.

Dommage que cela se termine comme cela, car franchement, le coup de théâtre final aurait eu le mérite de décrocher la timbale si le livre n’avait pas eu d’accroc.

Un auteur à suivre tout de même pour un livre d’une qualité certaine.

Note : 13,5/20

Ber