8. Les Nuits de Reykjavik de Arnaldur Indridason
Titre original: Reykjavíkurnætur (2012), 352 pages
Pitch:
Le corps du sans-abri flottait près du pipeline où il avait trouvé refuge. Triste fin pour un alcoolique ? Affaire bouclée ou presque... Un jeune policier, intuitif et obstiné, juge la thèse de l'accident douteuse. Dans la nuit boréale, entre foyers de clochards et planques de dealers, il sillonne Reykjavik, déterminé à résoudre ce mystère. Ce policier n'est autre qu'Erlendur.
Avis:
L'auteur dédie son dernier roman à la genèse de son héros fétiche. On le découvre ici en jeune bleu à la police mais on appréhende déjà les facettes qu'on lui connait déjà : une persévérance accrue, un sens du détail hors norme, une vie amoureuse chaotique et, déjà, une fixette pathologique sur les disparitions d’anonymes.
Derrière les atours d'une enquête somme toute banale va se construire, devant nos yeux, un récit solide et poignant sur les laissées-pour-compte d'une société qui fonce droit devant sans réfléchir. Et Elendur est là pour mettre une dose de slow motion, souvent en dehors de ses heures de boulots, afin de mettre à nu certains travers sociétaux.
Du bien bel ouvrage.
Note: 16,5/20
Ber